Le courant passe bien pour et grâce à Régis
Régis est électricien automaticien ou électricien industriel. A ne pas confondre avec l’installateur électricien qui travaille dans le bâtiment.
À peine sorti de l’école, Régis a trouvé un boulot qui le passionne : en tant qu’électricien automaticien, il s’occupe de monter et d’entretenir des machines qui serviront à calibrer les verres de la plupart de nos lunettes.
“Je m’occupe autant de la structure, de l’habillage de la machine que de ce qu’il y a dedans. Et à l’intérieur, en plus du câblage électrique, il y a la pneumatique par exemple.” Une diversité que Régis aime beaucoup. “En plus, ce sont toujours des machines différentes; c’est un travail très varié.”
Engagé au sortir de ses études, Régis espère bien se faire une place chez “Automation & Robotics”, la firme de Lambermont qui l’a engagé. “Mon job regroupe tout ce que j’ai appris pendant mes études. Mais, il me reste encore beaucoup à apprendre.”
La transition école-travail s’est faite en douceur pour Régis, même s’il a dû s’adapter. “Ici, on n’utilise pas le même langage informatique qu’à l’école, mais mes collègues m’ont vite tout expliqué.”
Heureux d’exercer un métier manuel technique, Régis Bollette avait pourtant commencé un cursus scolaire des plus classiques. Comme beaucoup de jeunes élèves qui débarquent en secondaire, Régis n’a pas vraiment eu son mot à dire pour le choix de sa formation. “Mes parents m’ont inscrit dans l’enseignement général. Je ne m’y plaisais pas mal, mais j’avais en tête de faire plus tard un métier manuel. Je suis donc venu en troisième technique à l’Athénée de Pepinster en électromécanique. C’était un peu par hasard. Je n’avais pas d’idée de métier précis. Et puis, j’ai découvert l’électricité, j’ai été emballé. C’est vraiment à l’école que j’ai découvert ce que je voulais faire plus tard.”
(D’après Y. F., La Meuse)