Vivre mon métier

Johnny, artiste de l’ardoise, a de l’or dans les mains

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Johnny a trouvé sa voie de manière peu conventionnelle.

“Mes parents m’avaient mis au boulot pour me dégoûter du travail manuel. Je ne foutais rien à l’école et ils voulaient me pousser à travailler plus. On m’a envoyé aider un couvreur. Le premier jour, je suis monté sur une toiture et ça ne m’a plus lâché. …”

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Johnny a trouvé sa voie de manière peu conventionnelle

Après sa rhéto et une formation en alternance au CEFA, Johnny Bebronne exerce son talent de couvreur sur les toits de l’est de la Province. “… c’est la région de l’ardoise. (…) Je préfère nettement l’ardoise, qu’on pose souvent de manière originale. Chaque toiture est alors une œuvre d’art. (…).”

Son ancien professeur confirme que le métier est en pénurie : “Parce qu’il n’est ni facile, ni confortable. Ca se passe en hauteur et c’est très sportif. Il y a les aléas de la météo. (…) C’est un métier d’avenir où l’on ne connaît pas le chômage.(…) L’avantage, dans ce métier, c’est qu’on bénéficie d’un bon salaire.”

Mais que faire lorsque le corps vieillit ? Pour Johnny, ce n’est pas une inquiétude : “Un couvreur aura toujours une deuxième chance. Si les genoux sont abîmés, il pourra devenir menuisier, par exemple. Parce que le couvreur doit savoir presque tout faire”.

Pour Johnny, le travail, c’est un bon antidépresseur.

(D’après Y. B., La Meuse)

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