Vivre mon métier

L’Andrimontois Evangelos Empotsos est électromécanicien automaticien, un métier à la fois manuel et intellectuel.

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“ Moi, ce que je voulais, c’est un métier à la fois manuel et intellectuel. Je l’ai trouvé ! “ Dans le laboratoire d’engineering d’Emerson-Copeland à Welkenraedt, Evangelos effectue notamment des tests de résistance de compresseurs à la chaleur. “Ici, il faut avoir des notions de programmation, d électricité, d’automation, mais aussi d’électromécanique …”.

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Un graduat pour renforcer sa formation

Comme le dit Evangelos, son métier est très varié et très technique. Il est électromécanicien de maintenance , mais aussi électricien automaticien.

“A 15-16 ans, on n’est pas toujours assez mature pour choisir sa voie. C’est important d’avoir des professeurs qui conseillent bien. J’ai eu cette chance, je la souhaite à tous.”
Une fois sa vocation trouvée (l’automation), le parcours scolaire d’Evangelos s’est fait sans accro. Pour avoir plus de chance de décrocher un boulot intéressant, il a choisi de faire un graduat en électromécanique après sa 7ème professionnelle.
“Je savais que c’était un métier en pénurie”, dit-il. Effectivement, à peine sorti du graduat, Evangelos est engagé dans l’entreprise où il a effectué son stage.
“Tous ceux qui sont sortis de l’école ont trouvé un job”, nous assure son ancien professeur de mécanique à Don Bosco. Et pourtant, on n’a pas beaucoup d’élèves”.
C’est pareil pour le métier de frigoriste, également en pénurie. Le patron d’Evangelos le confirme : “Il n’y a pas beaucoup d’écoles qui proposent cette formation et, dans ces écoles, peu d’élèves s’inscrivent dans cette option. Pourtant, vous voyez, ici, on a du boulot pour eux.”.

(D’après Y. F., La Meuse)

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