Vivre mon métier

JEREMY A TROUVE SA VOIE
EN TANT QUE MAÇON

Le Pollinois Jérémy Renard a directement été engagé en sortant de ses études

Le métier de maçon est certes exigeant physiquement, mais il a permis à Jérémy Renard, un jeune Pollinois de 22 ans de trouver sa voie. «Pendant mes trois premières années d’apprentissage, je suivais les cours théoriques et pratiques deux jours par semaine au CEFA de l’Ecole Polytechnique de Verviers (Centre d’Éducation et de Formation en Alternance). Les trois jours restants, j’apprenais mon métier sur chantier, au sein de l’entreprise T-Palm. Après cela, j’ai décidé de faire une année supplémentaire pour obtenir mon CESS.»

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JEREMY A TROUVE SA VOIE EN TANT QUE MAÇON

Le Pollinois Jérémy Renard a directement été engagé en sortant de ses études

Le métier de maçon est certes exigeant physiquement, mais il a permis à Jérémy Renard, un jeune Pollinois de 22 ans de trouver sa voie. «Pendant mes trois premières années d’apprentissage, je suivais les cours théoriques et pratiques deux jours par semaine au CEFA de l’Ecole Polytechnique de Verviers (Centre d’Éducation et de Formation en Alternance). Les trois jours restants, j’apprenais mon métier sur chantier, au sein de l’entreprise T-Palm. Après cela, j’ai décidé de faire une 4e année pour obtenir mon CESS. Puis j’ai été directement engagé par l’entreprise qui m’avait aidé à me former, sur base d’un contrat à durée indéterminée. Cela fait maintenant environ un an que je suis salarié.»

Mais notre interlocuteur voit plus loin : «Je pense avoir trouvé ma voie et je veux vraiment continuer dans la maçonnerie. En réalité, j’aimerais gravir les échelons pour devenir, pourquoi pas, chef d’équipe. Il y a pas mal de marches à gravir, mais je pourrais réussir cela au fil des années.»

«il y a un aspect gratifiant»

Mais qu’est-ce qui lui plaît finalement ? «Dès le début de mon apprentissage, j’ai beaucoup maçonné et cela m’a directement plu. J’apprécie également l’air libre et l’ambiance du chantier, sans compter que c’est assez gratifiant de voir en fin de journée ce que l’on a réalisé. C’est un métier d’avenir et je me sens très épanoui», explique Jérémy, qui nous détaille un peu ses missions au sein de la société : « Actuellement, je suis encore manœuvre. Par définition, un manœuvre est là pour servir l’équipe, mais quand j’ai terminé cela, j’ai la chance de faire un peu de tout et je maçonne moi aussi des briques et des blocs. En fonction du lieu du chantier, on part plus ou moins tôt le matin, mais en général, on est présent dès 7h15 sur le chantier pour débuter à 7h30. On termine sur le coup de 16h30 et il faut ensuite le temps de rentrer.»

« Ce sont donc parfois de longues journées... Mais on reçoit des jours de compensations qui sont propres aux métiers du bâtiment et on s’y retrouve. Je voudrais aussi insister sur le fait qu’on est très bien équipé par rapport à la sécurité», reprend Jérémy Renard, qui évoque ensuite le chômage technique, qui fait partie intégrante du métier de maçon en cas d’intempéries. «C’est souvent en arrivant sur place qu’on décide si la journée sera travaillée.»

Au fait, comment s’est déroulée la transition entre son apprentissage et son arrivée dans le monde du travail ? «Dans mon cas, c’était sensiblement la même chose, puisque je suis resté chez le même employeur. C’était un peu la suite logique. Tout ce que j’ai appris durant mon apprentissage, je le fais encore depuis que j’ai été engagé, au sein de la même équipe. Pour celui qui aime le grand air, qui cherche un métier physique et qui aime construire de ses mains, je ne peux en tout cas que conseiller de choisir le métier de maçon. Pour les études, on peut choisir les cours du plein exercice ou bien alors le CEFA. C’est l’idéal, car c’est sur les chantiers qu’on apprend le plus.»

D’après Olivier Delfino, La Meuse-Verviers, 16 février 2011

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