Vivre mon métier

Benjamin s’épanouit
dans son métier de fraiseur

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Benjamin, après avoir réalisé un stage au sein de l’entreprise Lejeune à Verviers, a directement été engagé au sortir de sa sixième année. “Cela fait un an et demi que je travaille”, entame Benjamin, qui nous explique son métier. “ Etre fraiseur, c’est fabriquer des ensembles de pièces. On me donne la matière brute et je dois la transformer pour qu’elle puisse remplir sa fonction. Sur base d’un plan, j’en fais un produit fini et tout s’effectue au départ des machines.

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Benjamin s’épanouit dans son métier de fraiseur

Le métier de fraiseur - on parle aussi de tourneur ou de technicien(ne) en usinage - est repris dans la catégorie des “métiers en difficulté de recrutement”.

Benjamin, après avoir réalisé un stage au sein de l’entreprise Lejeune à Verviers, a directement été engagé au sortir de sa sixième année. “Cela fait un an et demi que je travaille”, entame Benjamin, qui nous explique son métier. “ Etre fraiseur, c’est fabriquer des ensembles de pièces. On me donne la matière brute et je dois la transformer pour qu’elle puisse remplir sa fonction. Sur base d’un plan, j’en fais un produit fini et tout s’effectue au départ des machines. “

Dans le monde du travail, il s’agit d’être le plus efficace possible et je trouve que le fait d’avoir des responsabilités est très valorisant, même si c’est une grosse cadence et qu’on n’arrête pas. Je suis en tout cas très content de m’être tourné vers ce secteur.”

N’a-t-il jamais regretté d’avoir directement commencé à travailler plutôt que d’entamer un graduat en sortant de sa sixième année?
“Il y a bien entendu des moments où on y songe, mais je n’ai pratiquement jamais regretté ce choix. Je pense vraiment avoir trouvé ma voie”, rétorque le jeune Disonais, qui énumère les pré-requis à posséder pour être tourneur. “Il faut de la réflexion, de la concentration, de la préparation et du soin. ” Quant à son avenir, il l’envisage assez sereinement. “ Je suis bien dans cette entreprise et je me vois bien rester ici. Ensuite, je me verrais peut-être bien travailler dans un bureau de dessins. J’ai de l’ambition, mais cela se fera petit à petit. D’ailleurs, mon apprentissage n’est pas fini. Je possède la base, mais il ya toujours des choses à apprendre. Ainsi, chaque montage est différent et j’en apprends pratiquement tous les jours. Cela fait un peu plus d’un an que je suis sur la machine à commandes numériques, mais je ne connais pas encore tout. Reste que j’ai beaucoup de chance car il est très rare d’avoir directement une telle machine. ”

(D’après O.D. La Meuse)

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